Awardisée

Gribouilles de Doc m’a décerné un Liebster Award et ça c’est carrément la classe parce que :

1 – Je ne savais même pas que Gribouilles de Doc me lisait. Et ouais. Et si vous, vous ne la lisez pas, vous devriez. Elle croque les morceaux de son quotidien de profdoc avec beaucoup de justesse et c’est un des rares blogs de collègue que je lis en me disant à chaque fois « Mais c’est exactement ça ! »

2 – Elle a choisi mon blog à moi le mien qu’elle a associé à d’autres blogs de profdocs et attention, y a du niveau ! Je me sens un tantinet comme l’imposteuse de la liste mais c’est sans doute mon côté « Non mais j’ai pas un blog de profdoc, c’est un blog sur ma vie à moi » qui me fait oublier que dans ma vie à moi, je cause souvent de mon métier.

Maintenant, je me dois de relever le défi :

– Répondre aux 11 questions de Gribouilles de Doc

– Vous révéler 11 choses sur moi

– Vous proposer de découvrir 11 blogs

– Poser 11 questions aux 11 blogueurs et blogueuses que j’aurais nommés

Au boulot.

Voici les questions (et mes réponses) posées par Gribouilles de Doc :

Le livre que vous êtes en train de lire ou le dernier que vous avez lu ?
Je viens de terminer Les blessures invisibles de Nicholas Evans. Une petite déception, j’avais été tellement emballée par tous ses autres titres… Celui-ci, je n’ai pas aimé la construction, le propos m’a laissée assez indifférente. Dommage.
J’ai enchainé sur Les Terribles aventures du futur Capitaine Crochet de J. V. Hart, littérature jeunesse non pas emprunté au CDI, pour une fois, mais offert par une élève à son départ de l’établissement. Je suis assez mitigée sur le début. J’attends de voir où l’auteur veut nous emmener. En revanche, je peux déjà dire que je trouve ça très maladroitement traduit.

Votre livre préféré ?
Un seul, c’est impossible. Le prochain que je lirai, peut-être ? Toujours !
Je peux donner le livre que j’ai le plus lu : Sara le Farouche de Julie Johnston, du début à la fin de mon adolescence. L’histoire d’une ado canadienne ballotée de familles d’accueil en familles d’accueil et qui rêve d’avoir 16 ans pour gagner sa liberté et aller se retirer dans le Grand Nord. Mais ça, c’est sans compter sur la dernière famille qui l’accueille et saura l’apprivoiser doucement. Et quelques autres rebondissements. Je ne l’ai pas lu depuis quelques années. J’avoue que j’ai peur de trouver ça mauvais avec mon regard d’adulte.

Pourquoi avoir ouvert un blog ?
Pour parler de moi. Je suis une blogueuse ego-nombriliste assumée.
Mon tout premier blog (sur… Iciblog !) était une compilation de photos (utilisées en toutes illégalités… hum) de tout ce que j’aimais. Et non, Pinterest n’existait pas encore.
Mon premier vrai blog, je l’ai ouvert à une période de transition : j’avais terminé la Fac, rencontré un garçon qui allait devenir Celuiquej’aime, on se cherchait encore un peu, je devinais qu’il allait se passer quelque chose sans arriver à y croire. Je savais que toutes les belles promesses des copains et copines de la Fac ne seraient pas tenues. Je ne comptais pas tenir une bonne partie des miennes, d’ailleurs. J’avais besoin de « parler », de me recentrer et aussi d’écrire, besoin que j’ai toujours connu. Les blogs étaient en pleine explosion, je me suis lancée. Neuf ans plus tard (si on oublie « l’égarement Iciblog »), j’ai perdu le compte des blogs ouverts, j’ai testé blogspirit, hautetfort, overblog, wordpress, canablog, pour adopter (ou être adoptée par ?) Dotclear. Ici, c’est la 3e vie de Lizly, pseudo qui est devenu une véritable identité. Mon blog est devenu, plus qu’un lieu de concentration sur moi, une passerelle vers les autres. Toujours égo-centrée, mais également blogo-centrée.

Anonymat ou identité réelle ?
Au sens strict, anonymat bien que nombre de mes lecteurs assidus connaissent maintenant plus ou moins mon identité réelle (et moi la leur).
Si on creuse la question, la personne qu’on rencontre en lisant ce blog, celle qui s’appelle Lizly, c’est moi. Moi, pleine et authentique comme j’ai, finalement, pas tant que ça l’occasion de l’être dans ma vie quotidienne. C’est un « moi » plus complet aussi. Pas la « moi au travail » qui est plurielles (celle que connaissent les élèves, celle que connaissent les collègues, celle que connait ma Direction…), la « moi en famille », la « moi entre pote », la « moi et le Prince des Quenouilles ». Ici se dessine toutes les facettes de « moi ».
Il y a quelques temps, pour une question d’anonymat justement, j’ai dû abandonner le pseudo « Lizly ». ça a été des mois très difficile côté blogging et vie 2.0. Lizly, c’est autant mon nom que celui qui figure sur ma carte d’identité. D’ailleurs, certains amis rencontrés IVL l’utilisent IRL.

Préférez-vous le collège ou le lycée ?
En tant que professeur, je me sens actuellement mieux en collège que ce que je me suis sentie au lycée. Le rapport au métier, aux collègues et surtout aux élèves corresponds mieux à mon caractère et à mes méthodes. Je ne prétends pas que je ne changerai jamais d’avis.

En tant qu’élève, lycée, sans hésitation. Mes « années collège » ont été très difficiles. Je pense qu’en tant qu’enseignante, je colmate aussi quelques blessures laissées par ma propre histoire en exerçant dans un établissement qui ressemble beaucoup à celui dans lequel j’étais élève. D’ailleurs, je sais que le poste de mon collège d’élève doit se libérer bientôt et j’envisage de le demander.

Faites-vous réellement l’inventaire tous les ans ?
Je l’ai fait l’année de ma prise de fonction dans ce CDI. Depuis, je fais un tiers de récolement tous les ans : fictions un an, documentaires l’année suivante, usuels/manuels/réserve l’année d’après. L’an dernier, j’avais 2 élèves très efficaces pour m’aider alors on a fait de nouveau la totalité du fonds. Cette année, je repars sur les fictions, partie du fonds que j’ai le plus désherbée et achalandée cette année.

Comment vous est venue l’idée de devenir prof-doc ?
Quand je suis entrée au collège, plusieurs profs nous ont demandé, sur la fiche de rentrée, d’indiquer quel métier on voudrait faire plus tard. Je ne m’étais jamais sérieusement posé la question et à partir de cette année là jusqu’à ma 3e, j’ai écrit « Auteur-Illustrateur ». En 3e, il a fallu que je réfléchisse plus sérieusement à mon orientation. J’avais, à l’époque, une prof d’Arts Plastiques sensationnelle. L’enseignement, j’ai toujours eu ça dans mon caractère, ce côté prof qui m’a desservie parfois. J’avais aussi vaguement envisagé de passer un CAP Palefrenier-Soigneur mais j’ai reçu une fin de non recevoir de l’équipe pédagogique : première de la classe, je devais passer en lycée générale. Mes parents, eux, m’ont laissé les portes ouvertes. La formation n’existait pas dans ma ville, il fallait partir loin, je n’étais pas sûre de ce choix, je me suis laissée orientée vers le lycée général, sécurisant.

Je suis donc entrée au lycée en voulant devenir professeur d’Arts Plastiques. Le prof que j’ai eu là-bas a mis moins d’un trimestre pour me dégouter du métier. Cela dit, c’est le premier à m’avoir clairement exposé la situation : en collège, 18 heures peut-être plus, 18 classes, des élèves qui estiment dans l’ensemble qu’on enseigne une sorte de « sous-matière » pas importante, pas de reconnaissance des parents… Tableau bien noir mais pas complètement faux. Je me suis laissée portée, continuant l’option Arts Plastiques qui m’intéressaient, enchaînant sur la 1ere L qui allait avec et me correspondait assez même si j’avais un profil ES sur le papier.

En début de Terminal, il paraissait évident à mes profs que j’irai à la Fac voire en Prépa. Moi, j’observais mon frère ainé entré à la Fac sans savoir quoi faire de ses études de Sociologie mais intéressé par le sujet étudié. Je ne voulais surtout pas d’une orientation par défaut dont je ne saurais pas su quoi elle déboucherait. J’ai étudié les possibilités côté artistique et rien ne m’emballait. Moi, je voulais faire ce que mon père avait fait aux Arts Appliqués : toucher à toutes les techniques, apprendre à manier les matières, développer des photos, toucher à tout et décider plus tard de ce que je préférais pratiquer. Mais de telles formations n’existent plus, pas de la même manière. J’ai exploré les métiers possibles.

Consciente que je n’avais pas de talent dans les Arts plastiques même si je m’y intéressais beaucoup et que je n’étais pas une bosseuse forcenée, j’ai laissé tomber cette voie et me suis penché sur mon autre amour : les livres. Mes parents ont commandé à l’ONISEP (bravo le Kiosque du CDI totalement vide…) le guide « Les métiers du livres ». Il y avait un encart sur le professeur documentaliste.
J’ignorais que les profs docs étaient des profs. Il faut dire que mon parcours perso ne m’a pas fait croiser des passionnés. Si on se fiait à l’ONISEP, c’était plus ou moins la même chose que bibliothécaire… J’ai creusé la question et j’ai découvert partiellement le côté « double casquette ». J’aimais assez l’idée de renouer avec ce profil enseignant qui m’avait déjà attiré tout en m’affranchissant de ce qui m’avait rebuté : les programmes à tenir, les classes qui te subissent pendant une année entière, les redondances imposées par l’emploi du temps (3 heures de 6e dans ton après-midi ? 3 fois le même cours… En tout cas, je voyais ça comme ça, maintenant, je sais que ce n’est pas forcément le cas !) Je suis entrée à la Fac, en Lettres Modernes, avec ce projet et je n’en ai plus démordu. J’ai commencé ainsi en Terminal à répondre à la seule question que j’espère voir disparaître d’ici la fin de ma carrière « Ah bon ? Il faut être prof pour faire ça ? »

D’après le quiz « Quel prof-doc êtes-vous ?« , quel est votre profil dominant ? Etes-vous d’accord ?
« Vous êtes avant tout professeur » (et très proche derrière, lecteur puis geek). D’accord mais pas pour le stylo rouge en emblème ! Je mène beaucoup d’activités pédagogiques et culturelles, avec des groupes classe essentiellement, alors oui, je suis prof. L’évaluation notée par une copie, ce n’est pas mon domaine de prédilection pour autant. Je la pratique mais pas systématiquement, loin de là. Et le plus souvent, poussée par les collègues de discipline avec lesquels je travaille qui éprouvent le besoin de sanctionner par une note, que ça compte dans leur progression.

La réaction de votre interlocuteur la dernière fois que l’on vous a demandé votre profession ?
« Ah bon ? Il faut être prof pour faire ça ? »
C’était la remplaçante de mon médecin traitant.
Souvent, on me demande si gérer les élèves n’est pas trop fatiguant. Je pense que faire valoir mon statut me prend bien plus d’énergie !

Avez-vous un chat ? des lunettes ? un chignon ?

Non, oui, et oui parfois. Le chat, c’est l’Homme qui refuse, sinon, j’en aurais un. Les lunettes parce que j’ai abandonné les lentilles, trop d’écrans dans la journée, mes yeux en souffraient. Le chignon, mes cheveux sont depuis peu assez longs pour tenir avec un stylo ou un pinceau.

La dernière fois que vous avez dit « chuuut! » ?

Hier. Parce que je ne travaille pas aujourd’hui. Je suis une profdoc à chuuuut, consciente que ce n’est pas ça qui fera taire les élèves mais que ça me permet de relâcher mon agacement avant de me lever les voir pour leur demander de faire moins de bruit, sans leur passer un savon pour autant. Je « chhhhut » plus pour moi que pour les élèves.

Vous révéler 11 choses sur moi…
Pour rester sur la problématique « Profdoc », voici 11 choses concernant mon métier et ma manière de travailler.

Je peux acheter un livre pour le CDI rien qu’à cause de son titre. C’est ainsi que nous avons récemment acquis Les plantes qui puent, qui pètent, qui piquent à la grande joie de l’enfant qui reste pas si souvent assoupie en moi. Je vous laisse imaginer ma réaction quand un élève est venu me suggérer, le sourire aux lèvres, d’acheter la BD La Vie en slip.

Attribuer une cote aux livres documentaires est une activité qui m’apaise et à laquelle je pourrais passer des heures. Transférer le fonds du CDI de la CDU à la Dewey (c’est-à-dire changer le système de classification décimale utilisé) a été long mais m’a énormément plu. Je n’hésiterais pas une seconde à me lancer de nouveau dans l’expérience si je mutais dans un CDI qui s’y prêtait. En attendant, je suis capable de passer un temps fou à feuilleter mon abrégé de la Dewey (le recueil de toutes les cotes pour tous les thèmes de la classification que j’utilise).

Je suis convaincue que les albums, c’est le bien. J’adore acheter pour les élèves de grands albums, beaux, poétiques, drôles, effrayants, mais avant tout, présentant des illustrations intéressantes. Pas forcément esthétiquement jolies. Ainsi, j’ai tout récemment fait entrer des albums de Jean Lecointre. On n’est pas dans le « oh, Madame, c’est beau ! » (pas comme avec du Rebecca Dautremer par exemple) mais je trouve ça très intéressant à avoir dans le fonds, à bosser et à faire lire. En plus, les textes sont à mourir de rire. Quand on est en âge de comprendre le 2e degré en tout cas. L’album est une pièce maîtresse de mon arsenal anti « Moi j’aime pas lire ! »

En cours, quand les élèves m’exaspère, il m’arrive de jeter un marqueur dans leur direction. Je n’en suis pas fière et m’en veut terriblement quand ça m’arrive. Je vous rassure, je n’ai jamais touché personne, je vise volontairement largement à côté, en faisant attention à ce qu’il y a derrière. Ça n’excuse rien, je le sais, hein…

En cours toujours, j’ai du mal à ne pas répondre à une question hors sujet à partir du moment où elle n’est pas idiote. Et je suis composée d’une manière qui fait que je trouve rarement une question idiote. C’est ainsi que mes élèves savent comment me faire parler du métier de photographe alors qu’on fait cours sur la méthodologie de la recherche documentaire. Mais comment leur dire « la question est intéressante mais je ne prendrai pas le temps d’y répondre » quand ils sont vraiment intéressés par le sujet ? Surtout que je sais très bien que ce que je vais répondre, là, à cette question peut-être incongrue dans le contexte mais véritablement fondée, ils vous tous le retenir, pour de bon, parce que ça les intéresse véritablement… Si j’étais prof de discipline, je serais incapable de boucler un programme.

Quand il n’y a pas d’élève au CDI, je mets de la musique. Souvent, je chante. Il se murmure que parfois, je danse, mais ce n’est qu’un bruit de couloir jamais confirmé.

Je ne supporte pas qu’on me prenne pour le CDI. Comme dans « Demande au CDI », « Le CDI commandera les manuels » ou encore « Vous êtes ouverte ? » Mais j’éduque, par l’humour et l’ironie essentiellement. Oui, je suis quelqu’un de très ouvert.

Dans le même esprit, je suis assez chiante quand on oublie de mettre « professeur » devant « documentaliste ». Je corrige. Tout le temps. Tout le monde. Le seul qui y a échappé, c’est l’Inspecteur d’Académie en réunion l’autre jour. L’adjoint du bahut a d’ailleurs fini par me lancer discrètement « ça vous démange, hein ? »

Les classes très scolaires m’emmerdent.

J’ai toujours l’impression que je ne bosse pas tant que ça, que je ne fais pas tant de séances, que je n’organise pas tant d’actions… La première personne à qui s’adressent mes bilans et mes statistiques, c’est moi.

Je suis une matheuse contrariée. Ma formation littéraire m’a coupée des Maths dans lesquelles je naviguais pourtant avec bonheur. Du coup, les colles « équations de recherche » sur mon logiciel documentaire sont un petit plaisir que je savoure. Je dépanne régulièrement des collègues à distance. C’est encore mieux que le sodoku !

11 blogs à vous faire découvrir

Voici 11 bonnes adresses à partager. Je ne sais pas si les blogueurs voudront/pourront participer à la chaîne mais ce n’est pas une raison pour ne pas aller chez eux !

Anna musarde, lit et partage. Et elle le fait bien.

Sur Cube Santé, la ligne éditoriale ne se prête pas à ce genre de questionnaire, mais on cause du système de santé. Non, en fait, on y cause de personnes. On soulève des questions. On donne des éléments de réponses quand on peut. C’est documenté, c’est vécu, c’est bien fichu. Bref, à lire.

Dame Ambre sous titre « mon blog, ce psy ». Perso, quand je cause à mon psy, c’est loin d’être aussi bien dit.

Little Wild Lily oublie parfois qu’elle est une vraie petite guerrière. N’empêche que.

Lullaby s’est lancée dans une immense aventure taille réelle. Mais elle avait déjà des choses à dire avant ça.

Nekkonezumi blogue à propos de tout et n’importe quoi et vice versa. Méfiance, son don pour dégotter des vidéos improbables est addictif

OBNI met du Sud dans votre ordinateur, mais aussi un regard, des jeux sur les mots, et un quelque chose en plus.

Regarder le ciel est un vrai passionné. Si, si, allez voir.

Reine Mère est arrivée il y a peu dans mon agrégateur de contenus. Sage femme, elle parle d’elle et de son métier.

Sacrip’Anne a des opinions, de l’humour, des anecdotes, des choses à dire, et elle le fait bien

Shaya et son blog, c’est un univers d’humeurs en tous genres.

11 questions…
… a qui veut bien y répondre !

Comment est né le premier livre ?

Quel est votre Top 5 des scènes d’ouverture de film ?

J’hésite à tenter de me faire offrir une tablette pour mon anniversaire. Un conseil ?

Où niche l’hibou ?

Quel est ton astuce pour choisir un bon melon à tous les coups ?

L’élève qui n’aime pas lire mais doit emprunter un livre pour le cours de français, tu lui conseilles quel bouquin ?

Si tu étais un livre, par quel auteur aimerais-tu être écrit ?

Quel est ta lettre de notre alphabet préférée ?

Quelques mots dans une langue autre que le français ?

Ah bon ? Il faut être prof pour faire ça ?

pix : OpenClips

8 réactions

  • 1De Little wild lily – 16/06/2014, 12:39

    c’est un sacré pavé à lire cette interview, mais c’est intéressant parce que ce sont des petits détails dont tu ne parles pas de toi même. bisous

  • 2De Lizly – 18/06/2014, 09:03

    @Little wild lily : Oups, tu as eu le brouillon du post, il n’aurait pas dû se publier ! Contente que tu aies trouvé ça intéressant. Je n’en parle sans doute pas plus parce que je ne pense pas que ça puisse intéressé quelqu’un :-)

  • 3De lullaby – 18/06/2014, 11:43

    Je pense que j’ai eu le brouillon aussi, et j’ai commenté, mais où s’est perdu mon commentaire ???
    Bref, j’ai adoré te lire, et comme little wild lily, j’ai trouvé tes réponses très intéressantes, notamment sur ton parcours artistique qui n’a pas prospéré. Comme je te disais dans mon précédent commentaire, je pense que l’art, c’est avant tout du talent, il y a du travail certes, mais si le talent est là, l’artiste peut éclore… Et pour avoir aperçu quelques rares œuvres de ton cru, je pense qu’il est là, oui, je t’aurais en effet bien vue comme auteur-illustratrice. Pourquoi ne pas creuser ??? Tu as l’imagination, tu as l’univers, et tu as le crayon ! Mais peut-être as-tu perdu l’envie ? Si c’est ça, c’est dommage. Gros bisous à toi et merci pour le lien !
  • 4De Little wild lily – 19/06/2014, 23:13

    Ah oui ! c’était un brouillon publié en fait ^^
    Bon j’en profite pour te remercier de me citer, et je te réponds ici (comme d’habitude, aux questions qui me parlent) :Une tablette ? Perso j’ai la windows surface, et j’en suis ravie ^^ Elle se tient debout et elle est très pratique, en plus on peux lui accrocher un clavier.

    L’élève qui n’aime pas lire mais doit emprunter un livre pour le cours de français, tu lui conseilles quel bouquin ? Le parfum de Suskind ! c’est long mais qu’est ce que c’est bon 😛

    Si tu étais un livre, par quel auteur aimerais-tu être écrit ?
    Paul Auster !

    Quel est ta lettre de notre alphabet préférée ?
    F ( un peu au hasard)

    Quelques mots dans une langue autre que le français ?
    En persan phonétique : rochkélé ! ( tu es belle )

  • 5De reinemère – 21/06/2014, 08:21

    Le premier livre aucune idée,mais mon premier à moi est né sur un carnet de commande de ma grand-mère boulangère,les histoires de Maman Cafard pour endormir ses bébés dans le fournil!

    Dans mon festival de Cannes perso,j’ai:
    Amadeus
    Mission
    La couleur pourpre
    Le nom de la rose
    Et….Excalibur !

    je suis nulle en choix de tablette!

    J’ai connu un hibou qui nichait dans un clocher d’église de campagne.

    Pour un bon melon,le nez bien sûr!

    Sans hésiter,L’histoire sans fin,la vraie,celle qui ouvre la portes de tous les mondes.

    Si j’étais un livre,j’aimerais la plume de Kipling pour me faire vivre.
    J’aime le A,la première née,le point de départ!

    le début d’un récit en norrois sur les nains,en souvenir d’un de mes profs : Þar var Mótsognir -Là était Motsognir

  • 6De Lizly – 22/06/2014, 10:59

    @Lullaby : Euh, alors, je veux bien concéder avoir l’imagination, avoir un univers mais non, je t’assure, je n’ai pas le crayon :-) Je me dépatouille à reproduire certains dessins mais d’après photos, c’est déjà moins bien, d’après le réel, on touche au catastrophique et d’après ce que j’ai dans la tête, on passe au honteux. Je n’ai pas perdu l’envie mais plutôt la motivation. L’idée reste tout de même quelque part dans ma tête avec la couleur du « un jour, peut-être ».

    @Little Wild Lily : Le Parfum, pour un élève qui n’aime pas lire, tu sais que ça peut être un long moment de torture ? C’est un livre que j’adore mais il est difficile à lire, dans le style et dans l’histoire. Je l’ai en collège mais même mes gros lecteurs n’adhère pas :-DD Joli le mot persan ! Merci pour tes réponses !

    @Reine mère : Merci beaucoup pour tes réponses ! L’Histoire sans fin, par contre, pour un petit lecteur, c’est long, non ?

  • 7De Little wild lily – 22/06/2014, 21:41

    oui mais ça change tellement d’ambiance par rapport aux autres classiques que perso je me suis laissée embarquer 🙂

  • 8De Lizly – 24/06/2014, 13:48

    @Little Wild Lily : Coïncidence curieuse : je l’avais en deux exemplaires, j’en ai mis un dans les documents à donner et une ancienne élève est passé hier, elle est tombée dessus et s’est exclamée « Oh, j’avais envie de lire, je peux le prendre ? » J’ai pensé à toi.
    Sinon, je comprends comment tu as pu te faire embarquer, j’ai adoré ce livre.

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